La riziculture en Casamance est en déclin, les surfaces sont parfois abandonnées par manque de bras pour l’entretien des digues ou pour la préparation.
Certains villages se sont organisé de manière collective, c’est le cas dans la région de Diouloulou ou 1800 producteurs sont regroupés sous l’Entente de Diouloulou qui leur fournit des semences améliorées et des intrants en échange d’un remboursement en nature.
L’entente peut ainsi commercialiser chaque année environ 300 tonnes de riz au prix du riz importé (environ 16.000 CFA les 50 kg).
Cette pratique pourrait être largement étendue.
Une mécanisation raisonnable qui n’implique pas un fort remembrement (les diguettes permettent de garantir des surfaces planes nécessaires à une bonne inondation).
On peut s’inspirer de ce qui se fait en Asie.
Augmentation des rendements, économie de main d’oeuvre, respect de l’environnement ne sont pas incompatibles.