GeneralIlesMéthode

La gouvernance

Les iles de Casamance souffrent de nombreux maux qui s’enchaînent :

  • l’isolement et les difficultés d’accès au marché, et aux soutiens.
  • l’érosion et la difficulté de préserver le littoral et les digues
  • l’exode rural qui réduit le nombre de bras pour entretenir le territoire
  • les conditions de vie et le manque d’activités rémunératrices qui favorisent l’exode rural

Agir en priorité

Pour inverser la spirale négative il faut intervenir sur plusieurs fronts. Il faut aussi agir en priorité sur les sujets qui changeront la situation :

  1. L’érosion. C’est possible, cela demande peu de moyens (quoiqu’en disent les politiques) et c’est indispensable pour le moral
  2. la commercialisation. Cela demande aussi peu de moyens, les revenus sont rapides. De plus le travail sera récompensé. Les femmes sont souvent en première ligne sur cette activité, ce qui est un gage de réussite
  3. les plantations. Cela fait appel à des mobilisations ponctuelles et cela prépare l’avenir. Justement, pour préparer l’avenir il faut commencer par les pépinières.

Mais tout cela n’est possible que si chaque ile ou village se dote d’une organisation responsable

Une organisation responsable

Cette organisation est locale (comités villageois) et globale (comité de pilotage).

  • Au niveau local elle s’appuie sur une dizaine de responsables des secteurs d’action prioritaires pour le village.  La population les choisit pour leurs capacités à agir efficacement. Ils participent au Comité villageois.
  • Au niveau régional le comité de pilotage, composé de représentants de chaque comité villageois nommés par le village, donne les priorités.  De plus, des groupes de travail par domaine d’action suivent et coordonnent les projets. Le dialogue et l’ouverture vers l’extérieur sont encouragés : scientifiques, partenaires à même de financer

Une action dans la durée

Le développement se réalise bien au-delà d’un programme particulier avec ses échéances et ses contraintes.

  • Il se gère au niveau du territoire
  • Il prend en compte tous les aspects de la vie sur le territoire

On le voit sur ce schéma : la gouvernance, les conditions de vie, les activités économiques, les conditions du développement, tout cela est nécessaire.

La vingtaine de domaines d’action du projet est répartie en trois catégories :

  • à gauche (2) les actions d’amélioration des conditions de vie.
  • au centre (3) les actions de relance des activités économiques
  • à droite les actions pour créer les conditions du développement durable et solide. La commercialisation est un élément clé et prioritaire.