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Après Diogué Ehidj, Wendaye, Kafah puis Gnikine

Le 27 février 2021, grâce au programme SMILO une délégation de Diogué a appliqué la méthode du SEMS sur les iles de Ehidj et Wendaye. Plus d’information sur cette page et sur le site diogue.org.

A Gnikine, les conditions de courant et de sédiments sont très proches de celles de Diogué.

Gnikine est exposée aux vagues. On le voit les filaos même âgés ne résistent pas aux vagues. Les plantations ne suffisent donc pas. Il est donc nécessaire de gérer les sédiments pour préserver les arbres.

Comme le montre la carte réalisée par Mamadou THIOR l’évolution observée de la partie nord (en rouge) est ancienne et dramatique. L’article sur l’évolution du littoral de Casamance est téléchargeable dans la partie documentation.

2 réflexions sur “Après Diogué Ehidj, Wendaye, Kafah puis Gnikine

  • L’une des principales raisons de l’érosion du trait de côte en Casamance, outre les raisons liées au réchauffement climatique, est due aux activités humaines avec le prélèvement du sable littoral à des fins de construction. Depuis que les parpaings ont remplacés le banco, les points d’extractions sur le littoral se sont multipliés. Avec l’extension constructive due à la démographie, l’expansion des campements et autres hôtels de plage et la rente foncière et immobilière, les constructions littorales s’étendent de Cabrousse et jusque bien au delà de la baie de Boucotte et atteindront bientôt Diembéring. Hors le sable servant à faire les parpaings des villas, campements, et habitations villageoises qui maintenant ne se font plus guère en banco, contribuent au pillage du sable de plage, donc au recul du trait de côte.

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    • Merci pour votre commentaire, il est vrai que les prélèvements de sable pour les briques est un grand problème. A Carabane par exemple tout le monde creuse pour fabriquer les briques alors que c’est interdit. Le banco n’est pas disponible sur place car ces zones sont sableuses.
      Les taxes foncières faibles, la spéculation immobilière, tout cela contribue à l’érosion et à l’abandon de l’agriculture.. C’est pourquoi nous tentons de relancer une gestion du littoral avec les épis perméables, une restauration des activités rizicoles, une mise en œuvre de l’élevage ostréicole (depuis le captage jusqu’au séchage des yokhos) tourné vers le respect de la ressource et vers le marché populaire de l’huitre séchée.. Mais le manque de rationalité des projets de développement qui recherchent beaucoup d’argent pour ne faire que peu de choses et pas grand chose de durable, tout cela nous cause beaucoup de soucis..

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