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Tourisme équitable

Le Tourisme équitable est cohérent avec la situation des îles : environnement fragile, attrait culturel et naturel, besoin d’un développement durable pour maintenir les populations sur place et entretenir le territoire.

C’est à la fois une source de revenu, d’ouverture aux compétences et expériences extérieures et de contacts avec des partenaires qui peuvent participer au développement et à la préservation de l’environnement.

En conséquence, on évitera les constructions en béton qui consomment de l’eau et du sable et sont inadaptées aux aléas de l’érosion. On privilégiera les cases en bois sur pilotis (ci-dessous).

La région Casamance justifie en elle-même un voyage de plusieurs semaines voire de plusieurs mois. Les attraits sont jusqu’à présents peu connus.

Un réseau touristique

Ce réseau touristique des îles permet d’atteindre une taille critique qui donne accès aux prescripteurs (le guide du Routard, le petit futé, ..) indispensables. Il concerne les 21 îles et sera ouvert à d’autres destinations analogues : le réseau des campements villageois, les opérateurs comme Casamance VTT, qui partagent les mêmes orientations.

Il peut attirer l’intérêt des visiteurs et valoriser les efforts des habitants.

Pour les visiteurs :

  • une offre lisible et une information facilitant la découverte
  • un encouragement à circuler et des moyens de transport pour l’essentiel sur le fleuve.
  • la possibilité de découvrir la faune du fleuve Casamance
  • l’accès à un réseau des campements villageois qui complète celui qui a été mis en place avec succès dans les années 70 et 80 par Adama Goudiaby et Christian Saglio.

Pour les habitants des îles impliquées il permettra :

  • l’accès à des outils de travail économiques : cases types et leur maintenance, solutions pour l’eau, l’électricité, l’assainissement,
  • le partage des moyens de transport : bateaux motorisés, kayaks,
  • un réseau de guides formés et habilités.

Une agence en ligne

La promotion du réseau sera assurée dans le monde entier par une agence dématérialisée qui interviendra au nom des membres du réseau. Elle fournira notamment via Internet :

  • une information sur les sites, les activités, les moyens d’accès et de circulation
  • un service de réservation et de composition de circuits à la carte
  • la confection d’offres répondant aux besoins des publics francophones et autres. Il s’agit en effet d’élargir les périodes de fréquentation.
  • des accords avec des agences de voyage partageant les valeurs du tourisme équitable et écologique.

L’exemple de Diogué

L’île de Diogué, présente de nombreux atouts (pêche, visite du site de pêche et de transformation, diversité des communautés anglophones et francophone), il n’y a pourtant aucun lieu d’accueil. Il est nécessaire de construire un campement villageois avec quelques cases pour des familles de visiteurs. Ce sera une étape pour accéder au potentiel de pêche et de découverte de la nature de cette partie nord de l’estuaire (Niomoune, Hitou, Haïr, Bakassouk …). Ce campement fera partie du réseau des campements villageois.

Un site a été repéré. A droite de l’entrée du grand bolong de l’ouest qui sépare l’ile de la mer. L’eau douce est à portée de main.

** case en bois sur pilotis

Le village de Diogué étudie la construction d’une case témoin sur pilotis. Le coût d’une telle case de 40 m² est d’environ 1,5 millions pour le matériel. Une fois le financement obtenu le délai de réalisation d’une telle case est de quelques mois.