Deux ans d’expérimentation, une dizaine d’épis installés dans des contextes variées font de Diogué un site pilote de la lutte contre l’érosion.
Cette vidéo de 2 mn présente le travail réalisé avec les élèves avec le soutien de SMILO, du Fonds Français pour l’Environnement Mondial et de Celebrate Islands.
De plus, les résultats de ces deux années sont présentés sur cette page :
Commençons par le site du Camp militaire : à l’Est (300 m de plage).
Allons ensuite vers la plage de l’ouest (500 m) en franchissant la plage centrale (400 m).
1. Le camp militaire à l'Est
Sur cette vue Google Earth du site du Camp militaire 3 traits de côte sont portés :
la situation en 2006 (marquée en jaune)-
en 2019 (trace GPS en rouge) avant les travaux
en 2021 (trace GPS en bleu) deux ans après les travaux
Ci-dessous, à gauche les photos de 2019, à droite les vues de 2021.
2. La grande plage à l'ouest
Elle comporte 4 épis espacés de 80 à 200mètres construits entre février et août 2020 :
l’épi des pêcheurs ghanéens, le plus à l’ouest – à gauche – février 2020)
l’épi du mécanicien le plus à droite – juin.
D’abord, le relevé effectué montre l’évolution :
en rouge le trait de côte de début 2020
en orange la trace relevée en septembre 2020, quelques mois après les travaux
Ensuite, voyons l’évolution sur le terrain en août 2020 en partant de la plage située à droite pour remonter vers l’ouest
Pragmatisme et coopération
Ce travail, mené à titre bénévole avec des moyens minimes (2000 euros env.) montre que la lutte contre l’érosion est possible dans le contexte de la Casamance à 3 conditions :
une régularité d’action qui ne peut être assurée que par les habitants,
la coopération de scientifiques qui valorisent le travail de terrain et acceptent d’étudier les paramètres permettant de gérer les sédiments.
une affectation des moyens au travail de terrain et aux mesures qui en découlent plutôt qu’aux ateliers, discussion et études préalables.
Pour en savoir plus sur la manière de réaliser un épi, regardez cette vidéo de novembre 2019
Pour participer à la généralisation de cette pratique, lisez la page passage à l’échelle
J’adore le Sénégal où j’ai vécu et où je reviens le plus souvent possible.
J’ai une fille métisse sénégalaise et je parle wolof.
Quel courage ils ont pour lutter pour sauver la Casamance.
Je viens cet été.
De tout cœur avec vous.
Pays du teranga, de la solidarité et du partage.❤️❤️❤️❤️❤️
Bonjour, merci pour vos encouragements. Nous commençons à démultiplier le travail réalisé à Diogué. Si vous venez cet été vous pourrez peut-être observer davantage d’épis à Diogué et peut-être le lancement de l’ostréiculture.
N’hésitez pas à faire connaître notre site Intenet.
Patrick CHEVALIER
Éducateurs sans Frontières
Chef de projet Alimentaire Solidaire
excellent projet ! je trouve cela très intéressant et courageux et je suivrai les avancés de vos travaux avec admiration.
J’adore le Sénégal où j’ai vécu et où je reviens le plus souvent possible.
J’ai une fille métisse sénégalaise et je parle wolof.
Quel courage ils ont pour lutter pour sauver la Casamance.
Je viens cet été.
De tout cœur avec vous.
Pays du teranga, de la solidarité et du partage.❤️❤️❤️❤️❤️
Bonjour, merci pour vos encouragements. Nous commençons à démultiplier le travail réalisé à Diogué. Si vous venez cet été vous pourrez peut-être observer davantage d’épis à Diogué et peut-être le lancement de l’ostréiculture.
N’hésitez pas à faire connaître notre site Intenet.
Patrick CHEVALIER
Éducateurs sans Frontières
Chef de projet Alimentaire Solidaire